Lhasa de Sela

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La llorona

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La célestine

Ma fille, reste un peu avec moi ;
Pourquoi traînes-tu derrière toi cette infortune ?
Attends-moi un moment, je vais te détacher ;
Mais, dans quel imbroglio t'es-tu mises, ma petite

Comme les choses que tu devines sont amères !
Comme la ronde de tes souvenirs est sombre !
Et quant à ta couronne d'épines,
Elle te va bien, mais tu la paieras chère !

Avec ton regard de fauve offensé,
Et ton pansement sans blessure,
Avec tes gémissements de mère résignée,
Tu effraieras ton dernier espoir…
Fais de ton poing quelque chose de tendre,
Et fais de ton adieu un “ ô mon amour ”
Et de ton signe un léger sourire
Et de ta fuite un “ Je viens ! J'arrive ! ”

Ma fille, comme ça me peine de te voir,
Laissant là ton corps oublié.
Tu es bien bête, pauvre idiote, de te livrer
A l'éternelle dissection d'un pêché...

Allez, déshabille-toi et reste tranquille,
La flèche te cherche.
Et c’est l'homme, finalement, comme la sangria,
Qui, parfois donne la santé, et parfois tue...
Et c’est l'homme, finalement, comme la sangria,
Qui, parfois donne la santé, et parfois tue...

    

 

Avec ton regard de fauve offensé,
Et ton pansement sans blessure,
Avec tes gémissements de mère résignée,
Tu effraiera ton dernier espoir !
Fais de ton poing quelque chose de tendre,
Et fais de ton adieu un “ ô mon amour ”
Et de ton signe un léger sourire
Et de ta fuite un “ Je viens ! J'arrive ! ”

Ma fille, comme ça me peine de te voir,
Laissant là ton corps oublié !
Tu es bien bête, pauvre idiote, de te livrer
A l'éternelle dissection d'un pêcher ...

Allez, déshabille-toi et reste tranquille,
La flèche te cherche.
Et c’est l'homme, finalement, comme la sangria,
Qui, parfois donne la santé, et parfois tue...
Et c’est l'homme, finalement, comme la sangria,
Qui, parfois donne la santé, et parfois...


[ Traduction / Adaptation : Cyril ]



  
  Album :
  Piste :
  Auteurs :
  Année :
 La Llorona
 02
 Lhasa, Desrosiers 
 1997
(02) La celestina  La celestina  

M'hija quédate conmigo un rato ;
¿Porqué andas arrastrando esa desdicha?
Espérame un momento y te desato ;
Pero, qué enredo te has puesto, muchachita...
¡Qué amargos son los hechos que adivinas !
¡Qué oscura es la ronda de tu recuerdo !
Y en cuanto a tu corona de espinas,
Te queda bien, ¡pero la pagarás muy caro!

Con tu mirada de fiera ofendida,
Con tu vendaje donde herida no hay,
Con tus gemidos de madre sufrida,
Espantarás a tu última esperanza...
Haz de tu puño algo cariñoso,
Y haz de tu adiós un "ay mi amor",
Y de tu seña una sonrisita,
Y de tu fuga un "¡ya voy ya voy llegando!"

M'hija que pena me da de verte,
Dejando olvidado a tu cuerpo.
Muy lista, pobre boba, a dedicarte
A la eterna disección de un pecadillo...

Mujer, desnúdate y estáte quieta,
A ti te busca la saeta.
Y es el hombre, al fin, como sangría,
Que a veces da salud a veces mata...
Y es el hombre, al fin, como sangría,
Que a veces da salud a veces mata...

Con tu mirada de fiera ofendida,
Con tu vendaje donde herida no hay,
Con tus gemidos de madre sufrida,
Espantarás a tu última esperanza...
Haz de tu puño algo cariñoso,
Y haz de tu adiós un "ay mi amor",
Y de tu seña una sonrisita,
Y de tu fuga un "¡ya voy ya voy llegando!"

M'hija que pena me da de verte ;
Dejando olvidado a tu cuerpo !
Muy lista, pobre boba, a dedicarte
A la eterna disección de un pecadillo...

Mujer, desnúdate y estáte quieta,
A ti te busca la saeta.
Y es el hombre, al fin, como sangría,
Que a veces da salud a veces mata...
Y es el hombre, al fin, como sangría,
Que a veces da salud y a veces...
 


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Dernière mise à jour de cette page le 15 décembre 2004